ACLAV®

Amoxicilline + acide clavulanique

COMPOSITION ET PRESENTATIONS

ACLAV® 1g /125mg sachet : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…125mg.
Excipients q.s.p…1 sachet, boîte de 12, 14, 16 et 24 sachets.

ACLAV® 500mg/62,5mg sachet : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline…500mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…62,5mg.
Excipients q.s.p…1 sachet, boîte de 12, 16 et 24 sachets.

ACLAV® 100mg /12,5 mg/ml : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline… 100mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…12,5mg.
Excipients q.s.p…1 ml, boîte d’un  flacon de 30ml et boîte d’un flacon de 60 ml.

ACLAV® 2g/200mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…2g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…200mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite d’un flacon de poudre.

ACLAV®  1g/200mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…200mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

ACLAV® 1g/100mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…100mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

ACLAV®  500mg/50mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…500mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…50mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

PROPRIETES

Antibiotiques antibactériens de la famille des bêtalactamines, du groupe des aminopénicillines. ACLAV® est une formulation associant l’amoxicilline et l’acide clavulanique puissant inhibiteur de bêtalactamases.

INDICATIONS

Elles sont limitées aux infections dues aux germes reconnus sensibles.ACLAV® (sachet et suspension buvable)  est indiqué dans le traitement des infections suivantes: otites moyennes aiguës, otites récidivantes, sinusites maxillaires aiguës et autres formes de sinusites, angines récidivantes, amygdalites chroniques, surinfections de bronchites aiguës du patient à risque, exacerbations de broncho-pneumopathies chroniques, pneumopathies aiguës du patient à risque, cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites aiguës non compliquées dues à des germes sensibles,  infections gynécologiques hautes en association à un autre antibiotique actif sur les chlamydiae, parodontites, infections respiratoires basses chez le nourrisson et l’enfant de moins de 5 ans, infections urinaires chez le nourrisson, infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites, traitement de relais de la voie injectable.ACLAV® injectable est indiqué  chez l’enfant et l’adulte dans le traitement des infections suivantes : infections respiratoires basses, ORL, infections  gynécologiques, infections digestives et intra-abdominales, en particulier péritonites, infections  rénales et urogénitales, infections septicémiques et endocardiques, infections cutanées et des tissus mous, infections ostéo-articulaires à l’exclusion des méningites. ACLAV® injectable est indiqué chez l’adulte en prophylaxie des infections postopératoires lors de : gastrostomies endoscopiques percutanées, cholécystectomies, chirurgie digestive sous-mésocolique, chirurgie carcinologique ORL avec ouverture de tractus oropharyngé.

CONTRE-INDICATIONS

• Allergie aux antibiotiques du groupe des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines). • Mononucléose infectieuse. • Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’association amoxicilline-acide clavulanique. • En cas de phénylcétonurie  en raison de la présence de l’aspartam (ACLAV® sachet et ACLAV® poudre pour suspension buvable).

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté. Des réactions d’hypersensibilité sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines. Les pénicillines peuvent réduire l’excrétion de méthotrexate. L’utilisation concomitante d’allopurinol pendant le traitement par amoxicilline peut augmenter la probabilité de survenue de réactions cutanées allergiques. L’association amoxicilline/acide clavulanique doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des signes d’insuffisance hépatique.  En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, l’association amoxicilline/acide clavulanique doit immédiatement être arrêtée. Chez l’insuffisant rénal, pour une clairance de créatinine  inférieure à 30 ml/min, adapter la posologie. Utiliser ce médicament avec précaution en cas d’insuffisance rénale ou d’atteinte hépatique. Tenir compte de la teneur en potassium et en sodium dans la ration journalière et en cas d’insuffisance rénale.

 GROSSESSE / ALLAITEMENT

Grossesse : l’utilisation de l’association amoxicilline-acide clavulanique ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Allaitement : l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.

POSOLOGIE

ACLAV® sachet et ACLAV® poudre pour suspension buvable : les posologies sont exprimées en amoxicilline. Adulte normorénal (poids ≥ 40 kg) : 2 à 3g/jour en 2 à 3 prises. Adulte insuffisant rénal (poids ≥ 40 kg) : le schéma posologique dépend de la clairance de la créatinine: supérieure à 30 ml/min, pas d’adaptation nécessaire; entre 10 et 30 ml/min, 1g/125mg toutes les 12 à 24h ; inférieure à 10 ml/min pour les patients traités ou non par hémodialyse, les conditions d’utilisation n’ont pas été établies. Chez les patients âgés : pas d’adaptation posologique sauf si la clairance de la créatinine est ≤ 30 ml/min (même posologie que chez l’insuffisant rénal). Enfant, utilisé les formes pédiatriques ACLAV® suspension buvable 100 mg/12.5 mg/ml et 500 mg/62,5 mg. Enfant normorénal : la posologie usuelle est de 80 mg/kg/jour en trois prises sans dépasser la posologie de 3 g par jour. Enfant insuffisant rénal (plus de 30 mois) : le schéma posologique dépend de la clairance de la créatinine : supérieure à 30 ml/min, pas d’adaptation nécessaire ; entre 10 et 30 ml/min, 15 mg/kg/prise au maximum 2 fois par jour; inférieur à 10 ml/min, 15 mg/kg/jour au maximum. Hémodialyse : 15 mg/kg/jour et 15mg/kg supplémentaire pendant et après la dialyse. Nourrisson normorénal (moins de 30 mois) : ACLAV® 100mg/12,5mg/ml nourrisson : 80 mg/kg/jour en 3 prises. ACLAV®  injectable : Adulte : – Sujet à fonction rénale normale : – En moyenne : 1g  2 à 4 fois par jour en IV directe très lente ou en perfusion rapide. – Dans les septicémies et les infections sévères, la posologie peut être portée à 6 g/j et voire 12 g/j sans jamais dépasser pour l’adulte : 200mg d’acide clavulanique par injection et 1200 mg d’acide clavulanique par jour. – Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie : une dose unique  de 2 g/200mg (ou 1g/200mg + 1g d’amoxicilline) à l’induction de l’anesthésie suivie d’une nouvelle dose d’1g/200mg si l’intervention dure plus de 4 heures. – Chez l’insuffisant rénal : Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine. – Hémodialyse : dose initiale 1g puis 500mg/j avec une dose supplémentaire de 500mg après la dialyse. Enfant – nourrisson – nouveau-né : – Sujet à fonction rénale normale : Enfant-nourrisson à partir de 3 mois : – 100mg/kg/jour en 4 administrations en IV directe très lente ou en perfusion. – Dans les infections sévères 200mg/kg/jour en 4 perfusions. – Nouveau-né plus de 8 jours et nourrisson jusqu’à 3 mois : – 100mg à 150mg/kg/jour en 3 perfusions. – Prématuré et nouveau-né de moins de 8 jours : – 100mg/kg/jour en 2 perfusions. – Chez l’insuffisant rénal : adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine. – Hémodialyse : 25mg/kg/jour avec une dose supplémentaire de 12,5mg/kg à la fin de la dialyse suivie de 25mg/kg/jour.

MODE D’ADMINISTRATION

Voie orale : Prendre le médicament de préférence au début des repas. ACLAV® sachet: diluer le contenu du sachet dans un verre d’eau et agiter avant de le boire. ACLAV® suspension : après reconstitution, après agitation avant chaque utilisation, l’administration se fait avec la pipette graduée en kg par voie orale.

Voie injectable : les posologies d’ACLAV®  injectable sont exprimées en Amoxicilline.

MODE D’ADMINISTRATION

Réservé à la voie veineuse. Ne pas utiliser par voie intramusculaire ou par voie locale.

EFFETS INDESIRABLES

• Manifestations digestives : nausées, vomissements, possibilité de surinfections digestives à candida, diarrhée, selles molles, dyspepsie (digestion difficile) douleurs abdominales. Quelques cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés. • Eruptions cutanées et maculopapuleuses d’origine allergique. • Manifestations allergiques: urticaire, éosinophilie, Oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique. • D’autres manifestations ont plus rarement été rapportées : • des cas d’hépatite avec le plus souvent une jaunisse qui peut survenir pendant ou après l’arrêt du traitement. • Augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phosphatases alcalines. • Néphrite interstitielle aiguë. • Leucopénie, thrombopénie et anémie réversible. • En raison de la présence de potassium, possibilité de phlébite ou de douleurs au point d’injection (ACLAV® injectable).

CONSERVATION

Ne pas laisser à la portée des enfants.

Sachets : à conserver à l’abri de l’humidité et à une température ne dépassant pas 25°C.

Poudre pour suspension buvable : Avant reconstitution, conserver à une température inférieure à 25°C et à l’abri de l’humidité. Après reconstitution et après chaque utilisation, conserver au réfrigerateur (entre +2°C et +8°C). Ne pas conserver la suspension reconstituée plus de 7 jours. Respecter les consignes de conservation.

Poudre pour préparation injectable : à conserver à l’abri de la chaleur.

 

DATE DE REALISATION

Juin 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux Laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


 

Quinolox®

Ofloxacine

 

FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATIONS :

Quinolox 200 mg, boite de 10 et boite de 20 comprimés.

 

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE :
Ofloxacine (DCI) …. 200 mg.

Excipients q.s.p ….. 1 comprimé.

Excipient à effet notoire : Lactose

 

CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE :

Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, code ATC : J01MA01.

L’ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones.

 

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

QUINOLOX est indiqué dans le traitement des infections bactériennes suivantes. Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l’ofloxacine avant d’initier le traitement.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

Chez l’adulte :

  • Pyélonéphrite et infections compliquées des voies urinaires,
  • Prostatite, orchi-épididymite,
  • Pathologie inflammatoire pelvienne en association avec d’autres traitements.

Pour les infections mentionnées ci-dessous, QUINOLOX ne peut être utilisé que lorsque les antibiotiques recommandés dans les traitements initiaux de ces infections, sont jugés inappropriés :

  • Cystite non compliquée,
  • Urétrite.

Dans les infections suivantes à germes sensibles, l’ofloxacine peut être utilisé en alternatives aux autres traitements anti-infectieux habituellement utilisés :

  • Infections ostéoarticulaires,
  • Exacerbation aiguë des bronchites chroniques, pneumonie communautaire acquise,
  • Sinusite aigue,
  • Peau et tissus mous.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

Situations particulières

Traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif de la maladie du charbon.

Au cours du traitement d’infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l’émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l’association d’un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d’une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d’échec. L’emploi d’ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiques à Pseudomonas aeruginosaet Acinetobacter, est déconseillé.

 

CONTRE-INDICATIONS :
Ce médicament ne doit jamais être utilisé :

  • chez les patients ayant une hypersensibilité à l’ofloxacine, à d’autres quinolones ou à l’un des composants de ce médicament
  • chez les patients épileptiques,
  • chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l’administration de quinolones,
  • chez les enfants ou adolescents en période de croissance*
  • chez les femmes enceintes ou qui allaitent*.

*à partir des données observées en expérimentation animale, un risque d’atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas être complètement exclu.

 

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS D’EMPLOI :

Infections dues aux streptocoques et au pneumocoque

Compte tenu du niveau de sensibilité des streptocoques et du pneumocoque à l’ofloxacine, l’ofloxacine n’est pas le traitement de première intention des infections dues aux streptocoques et au pneumocoque.

Infections à Escherichia coli

La résistance d’Escherichia coli aux fluoroquinolones (agent pathogène le plus fréquemment responsable des infections du tractus urinaire) varie au sein de l’Union Européenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération la prévalence locale de la résistance d’Escherichia coli aux fluoroquinolones.

Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM)

Les Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM) possèdent souvent une co-résistance aux fluoroquinolones, dont l’ofloxacine. En conséquence, l’ofloxacine est déconseillée dans le traitement des infections à SARM connues ou suspectées à moins que les résultats bactériologiques n’aient confirmé la sensibilité de la bactérie à l’ofloxacine (et que les antibiotiques habituellement recommandés dans le traitement des infections à SARM soient jugés inappropriés).

Infections ostéoarticulaires

Pour les infections ostéoarticulaires, il faut considérer la nécessité d’un traitement en association avec d’autres antibiotiques.

Infections à Neisseria gonorrhoeae

En raison de la résistance accrue à Neisseria gonorrhoeae, l’ofloxacine ne doit pas être utilisée en traitement empirique en cas de suspicion d’infection gonococcique (infection uréthrale gonococcique, maladie inflammatoire pelvienne et orchi-épididymite), sans que le pathogène n’ait été identifié et confirmé comme sensible à l’ofloxacine.

Si aucune amélioration clinique n’est obtenue après 3 jours de traitement, il faut reconsidérer le choix du traitement.

Maladie inflammatoire pelvienne

Pour les maladies inflammatoires pelviennes, l’ofloxacine ne doit être envisagée qu’en association avec une couverture anaérobie.

Chez l’enfant et l’adolescent

L’ofloxacine ne doit pas être utilisée chez l’enfant et l’adolescent jusqu’à la fin de la période de croissance en raison d’une toxicité articulaire : arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations. Toutefois, exceptionnellement, après documentation microbiologique et après en avoir examiné le rapport bénéfice-risque, la prescription d’ofloxacine peut être envisagée chez l’enfant à partir de l’âge de 6 ans (cette barrière d’âge est due à la forme pharmaceutique, considérant que toute prise de comprimé est déconseillée chez l’enfant âgé de moins de 6 ans car elle peut entraîner une fausse route) et chez l’adolescent, pour le traitement exceptionnel de certaines infections sévères en échec de traitement conventionnel pour lesquelles les résultats des examens bactériologiques peuvent justifier l’utilisation d’ofloxacine.

Réactions bulleuses graves

Des cas de réactions cutanées bulleuses graves telles que syndrome de Steven-Johnson ou syndrome de Lyell ont été rapportés avec l’ofloxacine. Les patients doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin avant de continuer le traitement si des réactions surviennent au niveau de la peau et/ou des muqueuses.

Hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité et d’allergie ont été rapportées avec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vital même dès la première prise. Dans ces cas, l’ofloxacine doit être interrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit être mis en place.

Diarrhée associée à Clostridium difficile

Une diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ou hémorragique, survenant pendant ou jusqu’à 10 semaines après un traitement par ofloxacine, peut être le signe d’une colite associée à Clostridium difficile (DACD). La sévérité de la DACD peut varier d’une forme légère jusqu’à la mise en jeu du pronostic vital, la forme la plus sévère étant la colite pseudomembraneuse. Par conséquent, il est important d’envisager ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée grave pendant ou après le traitement par ofloxacine. Si une DACD est suspectée ou confirmée, l’ofloxacine doit être arrêtée immédiatement et un traitement approprié doit être instauré sans retard. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués chez les patients qui développent une diarrhée sévère.

Patients prédisposés aux convulsions

Les quinolones peuvent abaisser le seuil épileptogène et déclencher des crises convulsives. L’ofloxacine est contre-indiquée chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie.

Comme avec d’autres quinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec grande prudence chez les patients prédisposés aux crises convulsives.

Ces patients peuvent présenter des lésions préexistantes du système nerveux central, et recevoir un traitement concomitant par le fenbufène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissant le seuil épileptogène comme la théophylline.

En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit être interrompu.

Tendinites

Les tendinites, rarement observées avec les quinolones, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d’Achille. Une tendinite et une rupture du tendon, parfois bilatérales, peuvent survenir dans les premières 48 heures suivant le début du traitement par ofloxacine et ont été rapportées jusqu’à plusieurs mois après son arrêt. Les patients âgés sont plus sujets aux tendinites et les patients sous fluoroquinolones ont un risque de rupture du tendon potentiellement accru en cas de co-administration avec les corticostéroïdes. La dose journalière doit être adaptée chez le sujet âgé en fonction de la clairance de la créatinine. Par ailleurs, les patients transplantés présentant un risque accru de tendinite, la prudence est recommandée lorsque les fluoroquinolones sont utilisées dans cette population. Une surveillance étroite de ces patients est donc nécessaire si l’ofloxacine leur est prescrit.

Tout patient doit consulter son médecin s’il présente des signes de tendinites. Si une tendinite est suspectée, le traitement par ofloxacine doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié (par exemple immobilisation) doit être initié sur le tendon atteint.

Le risque de survenue d’une arthropathie est à surveiller, plus particulièrement chez l’enfant.

Concernant plus spécifiquement l’enfant, si des douleurs articulaires apparaissent au cours du traitement par l’ofloxacine, celui-ci doit être interrompu et l’articulation concernée mise au repos ; un avis spécialisé sera requis.

Patients insuffisants rénaux

Du fait de l’excrétion essentiellement rénale de l’ofloxacine, la posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonction rénale.

Patients avec antécédents de troubles psychotiques

Des réactions psychotiques ont été rapportées chez des patients prenant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Dans certains cas, ces réactions ont évolué vers des idées suicidaires ou vers des attitudes de mise en danger du patient lui-même incluant des tentatives de suicide parfois après une seule dose d’ofloxacine. Dans les situations où un patient développe ces réactions, des mesures appropriées doivent être instituées.

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients aux antécédents de troubles psychotiques ou chez les patients ayant des troubles psychiatriques.

Patients insuffisants hépatiques / avec des altérations graves du foie

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique car le traitement peut provoquer des lésions du foie. Des cas d’hépatites fulminantes pouvant conduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont été rapportés avec l’ofloxacine. Les patients doivent être avisés d’arrêter le traitement et de contacter leur médecin si des signes et des symptômes de maladie hépatique apparaissent tels qu’une anorexie, un ictère, une coloration foncée des urines, un prurit ou un abdomen douloureux à la palpation.

Patients traités par antivitamine K

Compte tenu de l’augmentation éventuelle des résultats de tests de coagulation (Temps de Quick/INR) et/ou des saignements chez des patients traités par fluoroquinolone dont l’ofloxacine, en association avec des traitements antivitamine K (par exemple la warfarine), les tests de coagulation doivent être contrôlés lorsque ces médicaments sont administrés de façon concomitante à l’ofloxacine.

Myasthénie

Les fluoroquinolones, dont l’ofloxacine, ont une activité de blocage neuromusculaire et peuvent exacerber la faiblesse musculaire chez les patients présentant une myasthénie. Au cours du suivi post-commercialisation, des effets indésirables graves incluant des décès et le recours à une assistance respiratoire ont été associés à la prise de fluoroquinolones chez des patients souffrant de myasthénie.

L’ofloxacine est déconseillée chez les patients ayant des antécédents connus de myasthénie.

Prévention de la photosensibilité

Des réactions de photosensibilité ont été rapportées avec l’ofloxacine. Les patients doivent éviter de s’exposer inutilement à une lumière solaire forte ou à des rayons ultraviolets artificiels (lampes à bronzer, solarium), durant le traitement et dans les 48 heures suivant l’arrêt du traitement, pour éviter la photosensibilisation.

Infections secondaires

Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation d’ofloxacine, en particulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance de souches non sensibles. Une évaluation répétée de l’état du patient est essentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.

Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d’infections nosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.

Risque de résistance

La prévalence des résistances acquises peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale ; un diagnostic microbiologique avec isolement du pathogène et preuve de sa sensibilité doit être recherché, surtout pour le traitement d’infections sévères ou en cas d’insuffisance de réponse au traitement.

Allongement de l’intervalle QT

La prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, y compris l’ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que :

  • un syndrome du QT long congénital,
  • un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques),
  • un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),
  • des manifestations cardiaques (telles qu’une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde ou une bradycardie).

Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles aux traitements allongeant l’intervalle QTc. Par conséquent, la prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, dont l’ofloxacine, dans ces populations chez le patient âgé.

Dysglycémie

Comme avec toutes les quinolones, des troubles de la glycémie, incluant à la fois hypoglycémie et hyperglycémie, ont été rapportés, généralement chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par un hypoglycémiant oral (par exemple glibenclamide) ou par insuline. Des cas de coma hypoglycémique ont été rapportés. Chez les patients diabétiques, une surveillance étroite de la glycémie est recommandée.

Neuropathies périphériques

Des neuropathies périphériques sensitives ou sensitivo-motrices, qui peuvent survenir rapidement, ont été rapportées chez des patients recevant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Le traitement par ofloxacine doit être arrêté si le patient présente des symptômes de neuropathie afin de minimiser le risque possible d’une évolution irréversible.

Troubles de la vision

En cas de survenue de troubles de la vision ou de toute autre manifestation oculaire, un ophtalmologiste doit être consulté immédiatement.

Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase

Les patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à des réactions d’hémolyse s’ils sont traités par quinolones. Par conséquent, si l’ofloxacine doit être utilisée chez ces patients, il convient de surveiller la survenue potentielle d’une hémolyse.

Patients avec des désordres héréditaires rares

Ce médicament contient du lactose. Les patients ayant des désordres héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Interférence avec les tests de laboratoire

La recherche d’opiacés ou de porphyrines dans les urines peut donner des résultats faussement positifs pendant le traitement par ofloxacine. Il peut être nécessaire de confirmer la présence d’opiacés ou de porphyrines par des méthodes de détection plus spécifiques.

L’activité de l’ofloxacine sur Mycobacterium tuberculosis peut être de nature à négativer la recherche de BK en particulier au cours de tuberculoses pulmonaire ou ostéoarticulaire.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

 

INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

Antiacides, sucralfate, cations métalliques

Des antiacides contenant l’aluminium (dont le sucralfate) et les hydroxydes de magnésium, le phosphate d’aluminium, le zinc, le fer, sont responsables de la réduction de l’absorption des comprimés d’ofloxacine.

L’ofloxacine doit être administrée dans un délai approximativement de deux heures des antiacides.

Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables

Aucune interaction pharmacocinétique n’a été retrouvée entre l’ofloxacine et la théophylline au cours d’une étude clinique. Cependant une diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque les quinolones sont administrées simultanément à la théophylline, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d’autres médicaments abaissant le seuil épileptogène.

Médicaments connus pour allonger l’intervalle QT

Comme avec d’autres fluoroquinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques).

Antivitamine K

Une augmentation des tests de la coagulation (PT/INR) et/ou des saignements pouvant être sévères, ont été rapportés chez les patients traités par ofloxacine en association avec un antivitamine K (par exemple warfarine).

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par la fluoroquinolone et après son arrêt.

Glibenclamide

L’ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentrations sériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante. Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément par l’ofloxacine fassent l’objet d’une surveillance particulièrement étroite.

Probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate

Le probénécide abaisse la clairance totale de l’ofloxacine de 24 % et augmente l’Aire Sous la Courbe de 16 %. Le mécanisme invoqué est une compétition ou une inhibition pour le transport actif dans le cadre de l’excrétion tubulaire rénale.

La prudence est recommandée lorsque l’ofloxacine est administrée simultanément à d’autres médicaments qui affectent la sécrétion tubulaire rénale (notamment probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate), en particulier en cas de traitement à forte dose.

Strontium

Diminution de l’absorption digestive du strontium.

Prendre le strontium à distance de l’ofloxacine (plus de deux heures si possible).

Associations à prendre en compte

Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

Mycophénolate mofetil

Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

Grossesse

Sur la base de données limitée chez l’Homme, l’utilisation des fluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n’a pas été associée à une augmentation des risques de malformations majeures ou d’autres effets indésirables sur l’issue de la grossesse. Les études chez l’animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animaux immatures, mais pas d’effet tératogène. Par conséquent, l’ofloxacine ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse.

Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d’arthropathie secondaire à une exposition in utero n’est rapporté.

Allaitement

L’ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. A cause du risque d’arthropathie et d’autres toxicités graves chez l’enfant allaité, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement avec l’ofloxacine.

  

POSOLOGIE, MODE D’ADMINISTRATION, FREQUENCE D’ADMINISTRATION ET DUREE DE TRAITEMENT

 Posologie

 Adultes

Chez le sujet aux fonctions rénales normales

400 mg/jour en deux prises (soit 1 comprimé matin et soir).

Pour le traitement de la suppuration bronchique, la posologie est de 400 mg/jour en une seule prise.

Cette posologie peut être augmentée jusqu’à 600 mg ou 800 mg/jour chez des malades de poids élevé et/ou en cas d’infections sévères notamment chez l’immunodéprimé ou en cas d’infection d’origine nosocomiale dues à germes à Gram négatif multirésistants tels que PseudomonasAcinetobacter et Serratia. Pour ces derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l’association à un autre antibiotique adapté au germe causal est recommandée.

IndicationPosologie quotidienne
(selon la gravité)
Durée du traitement (selon la gravité)
Cystite compliquée200 mg deux fois par jour (peut être augmenté jusqu’à 400 mg, deux fois par jour)7-21 jours
Pyélonéphrite200 mg deux fois par jour (peut être augmentée à 400 mg deux fois par jour)7-10 jours (peut être étendue à 14 jours)
Prostatite aigue200 mg deux fois par jour (peut être augmentée à 400 mg deux fois par jour)2- 4 semaines
Prostatite chronique200 mg deux fois par jour (peut être augmentée à 400 mg deux fois par jour)4-8 semaines
Orchi-épididymite200 mg deux fois par jour (peut être augmenté jusqu’à 400 mg, deux fois par jour)14 jours
Pathologie inflammatoire pelvienne400 mg deux fois par jour14 jours
Cystite non compliquée200 mg deux fois par jour ou400 mg une fois par jour3 jours1 jour
Cystite compliquée200 mg deux fois par jour7-14 jours
Urétrite non gonococcique300 mg deux fois par jour7 jours
Urétrite à Neisseria gonorrhoeae400 mg en dose unique1 jour

Pour les prostatites, une durée de traitement plus longue peut être considérée après un réexamen attentif du patient.

QUINOLOX peut également être utilisé en relais d’un traitement intraveineux initial d’ofloxacine chez les patients ayant montré une amélioration de leur état.

Situations particulières

Maladie du charbon : traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif des personnes symptomatiques pouvant recevoir un traitement per os, soit d’emblée, soit en relais d’un traitement parentéral : 800 mg/jour en deux prises.

La durée de traitement est de 8 semaines lorsque l’exposition au charbon est avérée.

Chez le sujet âgé

L’âge en lui-même n’impose pas une adaptation posologique de l’ofloxacine. Cependant, il convient d’adapter la posologie au degré de l’insuffisance rénale.

Chez le sujet insuffisant rénal

Il convient d’adapter la posologie au degré de l’insuffisance rénale en espaçant les doses :

  • insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure à 20 mL/min) : une prise de 200 mg toutes les 24 heures,
  • insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure ou égale à 20 mL/min) : une prise de 200 mg toutes les 48 heures ou une prise de 100 mg toutes les 24 heures.

Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques du principe actif chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés.

Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avec ascite)

Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de 400 mg d’ofloxacine en raison d’une possible diminution de l’excrétion.

Population pédiatrique

Dans les cas exceptionnels du traitement des infections sévères, le schéma posologique utilisable est le suivant :

10 à 15 mg/kg/jour en deux prises quotidiennes, sans dépasser 400 mg/jour en deux prises.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés sont à avaler avec un grand verre d’eau.

Les comprimés peuvent être pris à jeun ou au cours d’un repas.

Ne pas prendre QUINOLOX en même temps que des antiacides.

Une dose journalière jusqu’à 400 mg d’ofloxacine peut être administrée en 1 prise par jour. Dans ce cas, il est préférable d’administrer la dose le matin.

Au-delà de 400 mg d’ofloxacine par jour, il est impératif de séparer la dose journalière en 2 prises (à environ 12 heures d’intervalle).

 

EFFETS SUR L’APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES

Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/vertiges, somnolence, troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer et à réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où ces capacités sont d’une importance particulière (par exemple conduire un véhicule ou utiliser une machine).

 

EFFETS INDESIRABLES

L’information ci-dessous est basée sur les données provenant des essais cliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur le marché.

Classe de systèmes d’organesFréquent(≥ 1/100 à< 1/10)Peu fréquent(≥ 1/1 000 à< 1/100)Rare(≥ 1/10 000 à< 1/1 000)Très rare(< 1/10 000)Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestationsInfections fongiques,Résistance bactérienne
Affections hématologiques et du système lymphatiqueAnémie,Anémie hémolytique,Leucopénie, Eosinophilie, ThrombocytopénieAgranulocytose,Insuffisance médullaire
Affections du système immunitaireRéaction anaphylactique,Réaction anaphylactoïde,AngioœdèmeChoc anaphylactique, Choc anaphylactoïde
Troubles du métabolisme et de la nutritionAnorexieHypoglycémie chez les patients diabétiques traités par des hypoglycémiantsHyperglycémie,Coma hypoglycémique
Affections psychiatriquesAgitation,Troubles du sommeil,InsomnieTroubles psychotiques (par exemple hallucination),Anxiété,Etat confusionnel,Cauchemars,

Dépression

Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même, notamment idées suicidaires ou tentatives de suicideNervosité
Affections du système nerveuxSensationsvertigineuses,CéphaléesSomnolence, Paresthésies,Dysgueusie,ParosmieNeuropathie sensorielle périphérique, Neuropathie sensitivomotrice périphérique, Convulsions,Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles de la coordination musculaireTremblement, Dyskinésie, Agueusie, Syncope
Affections oculairesIrritation oculaireTroubles visuelsUvéite
Affections de l’oreille et du labyrintheVertigesAcouphènes,Perte de l’auditionDifficultés auditives
Affections cardiaquesTachycardieArythmiesventriculaires, Torsades de pointes (événements observés majoritairement chez des patients présentant des facteurs de risques d’allongement de l’intervalle QT), Allongement de l’intervalle QT confirmé par l’ECG.
Affections vasculairesHypotension
Affections respiratoires, thoraciques etmédiastinalesToux,RhinopharyngiteDyspnée,BronchospasmePneumonie allergique,Dyspnée sévère
Affections gastro- intestinalesDouleurs abdominales,Diarrhée,Nausées,VomissementsEntérocolites,parfois hémorragiquesColites pseudomembraneusesDyspepsie, Flatulence, Constipation, Pancréatite
Affections hépatobiliairesElévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatases alcalines),Augmentation de la bilirubine sanguineIctère cholestatiqueHépatite pouvant être sévèreDes cas de lésions hépatiques graves, notamment des cas d’insuffisance hépatique aiguë, parfois mortelle, ont été signalés avec l’ofloxacine, principalement chez des patients souffrant d’affections hépatiques sous-jacentes.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéPrurit,RashUrticaire,Bouffées de chaleur,Hyperhidrose,Eruption pustuleuseErythème polymorphe,Nécrolyse épidermique bulleuse,Réaction de photosensibilisation,Eruption médicamenteuse,

Purpura vasculaire,

Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrose cutanée

Syndrome de Stevens-Johnson,Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Eruption médicamenteuse,Syndrome de Lyell,Stomatite,

Dermatite exfoliative

Affections musculo- squelettiques et systémiques et affections osseusesTendinitesArthralgies,Myalgies,Rupture tendineuse (par exemple, tendon d’Achille) qui peut survenir dans les 48 heures après le début du traitement et peut être bilatéraleRhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire, Rupture musculaireRupture de ligament,Arthrite,Possible aggravation de myasthénie
Affections du rein et des voies urinairesAugmentation de la créatinine sériqueInsuffisance rénale aiguëNéphrite interstitielle aiguë
Affections congénitales, familiales et génétiquesCrises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie
Troubles généraux et conditions liées au site d’administrationFatigue, Fièvre, Douleur (incluant douleur du dos, de la poitrine et des extrémités)

Population pédiatrique

Chez l’enfant : arthropathies

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

SURDOSAGE

L’analyse du recueil des cas de surdosage chez l’homme montre que le plus souvent il s’agit de patients âgés et que la cause de surdosage est dans 1/3 des cas, l’absence d’adaptation de la dose à la fonction rénale.

Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d’ofloxacine sont des symptômes du système nerveux central tels qu’une confusion, des sensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crises convulsives, des allongements de l’intervalle QT ainsi que des réactions gastro-intestinales telles que des nausées et des érosions de la muqueuse gastrique.

Des effets sur le SNC incluant état confusionnel, convulsion, hallucination, et tremblement ont été rapportés depuis la commercialisation du médicament.

En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place.

Des antiacides peuvent être utilisés pour protéger la muqueuse gastrique.

Il est utile de connaître la fonction rénale (créatininémie) pour juger des possibilités d’élimination du produit. Il est recommandé d’éviter un surmenage musculo-tendineux pendant les jours suivants et de reprendre ensuite progressivement l’activité physique habituelle. Une fraction de l’ofloxacine peut être éliminée du corps par hémodialyse. La dialyse péritonéale et la dialyse péritonéale continue ambulatoire ne sont pas efficaces pour éliminer l’ofloxacine. Il n’existe pas d’antidote spécifique.

Un suivi électrocardiographique (ECG) doit être effectué en raison de la possibilité d’allongement de l’intervalle QT.

Une surveillance clinique neurologique doit être effectuée.

 

CONSERVATION

Pas de précautions particulières de conservation.

 

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I – Médicament soumis à prescription médicale

 

DATE DE REALISATION

Juillet 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, rue des Asphodèles, Casablanca, MAROC

Site de fabrication : Zone industrielle Ouled Saleh, Bouskoura, MAROC

Pharmacien Responsable :

Dr. Yasmine LAHLOU – FILALI


Algofene®

Ibuprofène

 

PRESENTATION 

ALGOFENE 200 mg comprimé pelliculé, boite de 30 comprimés.

ALGOFENE 400 mg comprimé pelliculé, boite de 30 comprimés.

COMPOSITION 

Substance active : Ibuprofène.

ALGOFENE 200 mg comprimé pelliculé, contient 200 mg d’ibuprofène par comprimé.

ALGOFENE 400 mg comprimé pelliculé, contient 400 mg d’ibuprofène par comprimé.

Excipients

ALGOFENE 200 mg comprimé, q.s.p 1 comprimé pelliculé.

ALGOFENE 400 mg comprimé, q.s.p 1 comprimé pelliculé.

CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE

Analgésique, antipyrétique et anti-inflammatoire non stéroïdien.

INDICATIONS THERAPEUTIQUES

ALGOFENE 200 mg comprimé pelliculé :

Il est indiqué, chez l’adulte et l’enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses.

ALGOFENE 400 mg comprimé pelliculé   :

Elles sont limitées, chez l’adulte (plus de 15 ans), au:

  • Traitement symptomatique au long cours:
    – Des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique.
    – De certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
  • Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des:
  • Rhumatismes abarticulaires tels que péri-arthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites
  • Arthroses
  • Arthrites microcristallines
  • Lombalgies
  • Radiculalgies
  • Affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.
  • Dysménorrhées après recherche étiologique.
  • Traitement symptomatique des affections douloureuses d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles tels que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses.

CONTRE-INDICATIONS 

ALGOFENE est contre-indiqué dans les situations suivantes:

  • Au-delà de 5 mois de grossesse révolus
  • Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine)
  • Antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé
  • Antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d’ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS
  • Ulcère ou saignement de l’estomac ou de l’intestin en évolution ou récidivant
  • Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Insuffisance rénale sévère
  • Insuffisance cardiaque sévère
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Enfant de moins de 6 ans car il peut avaler de travers et s’étouffer pour l’ALGOFENE 200 mg
  • Enfant de moins de 15 ans pour l’ALGOFENE 400 mg

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI 

A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des inconvénients parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Les médicaments tels qu’ALGOFENE pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d’accident vasculaire cérébral. Le risque est d’autant plus important que les doses utilisées sont élevées et la durée de traitement prolongée.

Le patient ne doit pas dépasser les doses recommandées ni la durée de traitement.

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients qui présentent des problèmes cardiaques, chez ceux qui ont eu un accident vasculaire cérébral ou chez ceux qui pensent avoir des facteurs de risque pour ce type de pathologie (par exemple en cas de pression artérielle élevée, de diabète, de taux de cholestérol élevé ou si le patient est fumeur).

Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d’effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

Avant de prescrire ce médicament, le médecin doit s’assurer que le patient ne présente pas :

  • D’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien
  • De prise d’un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves
  • D’antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragies digestives, ulcères de l’estomac ou du duodénum anciens)
  • De maladie du cœur, du foie ou du rein
  • De varicelle. Ce médicament est déconseillé en raison d’exceptionnelles infections graves de la peau
  • De traitement concomitant avec d’autres médicaments qui augmentent le risque d’ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c’est-à-dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l’aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine.
  • De traitement concomitant avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed

Au cours du traitement, en cas:

  • De troubles de la vue
  • D’hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles ou coloration des selles en noir).
  • D’apparitions de signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeur avec bulles ou cloques, ulcérations).
  • De signes évocateurs d’allergie à ce médicament, notamment crise d’asthme ou brusque gonflement du visage et du cou.

Le patient ne doit pas prendre en même temps que ce médicament d’autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou de l’aspirine.

INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS 

  • Aspirine (acide acétylsalicylique) ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Corticostéroïdes
  • Anticoagulants oraux comme la warfarine, héparine injectable, antiagrégants plaquettaires ou autres thrombolytiques comme la ticlopidine
  • Lithium
  • Méthotrexate
  • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, diurétiques, bêta-bloquants et antagonistes de l’angiotensine II
  • Certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)
  • Pemetrexed
  • Ciclosporine, tacrolimus.

GROSSESSE ET ALLAITEMENT 

Grossesse

Au cours du premier trimestre de grossesse (12 semaines), l’utilisation ne doit être envisagée que si nécessaire.

De 2,5 à 5 mois de grossesse révolus (12 à 24 semaines d’aménorrhée), une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

Au-delà de 5 mois de grossesse révolus (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée), toute prise même ponctuelle est contre-indiquée, car son effet sur l’enfant peut avoir des conséquences graves notamment sur un plan cardio-pulmonaire et rénal, et cela même avec une seule prise.

Allaitement

Ce médicament passe dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’utiliser pendant l’allaitement.

LISTE DES EXCIPIENTS À EFFET NOTOIRE 

Sans objet.

POSOLOGIE, MODE ET/OU VOIE(S) D’ADMINISTRATION, FREQUENCE D’ADMINISTRATION ET DUREE   DU TRAITEMENT 

Posologie:

ALGOFENE 200mg :

Adapté à l’adulte et à l’enfant a partir de 20 kg (environ 6 ans).

Affections douloureuses et/ou fébriles :

Chez l’enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).

Chez l’enfant de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans): 1 comprimé (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (600 mg).

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans): 1 à 2 comprimés (200 mg à 400 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg).

ALGOFENE 400 mg :

Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).

La posologie varie en fonction de l’indication:

  • Affections rhumatismales :
    – Traitement d’attaque : 2 comprimés de 400 mg 3 fois par jour
    – Traitement d’entretien : 1 comprimé de 400 mg 3 à 4 fois par jour.
  • Règles douloureuses : 1 comprimé de 400 mg jusqu’a’ un maximum de 4 fois par jour
  • Autres douleurs et/ou fièvre : 1 comprimé de 400 mg jusqu’a’ un maximum de 3 fois par jour

Mode d’administration :

ALGOFENE 200mg et ALGOFENE 400 mg :

Voie orale.

Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d’eau.

Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d’un repas.

Fréquence d’administration

Les prises régulières permettent d’éviter les pics de douleurs ou de fièvre. Elles doivent être espacées d’au moins 6 heures.

Se conformer strictement à l’ordonnance du médecin.

En dehors des affections rhumatismales, si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, si elles s’aggravent ou en cas de survenue d’un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical.

EFFETS INDESIRABLES 

Les médicaments tels qu’ALGOFENE pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d’accident vasculaire cérébral.

Peuvent survenir des réactions allergiques:

  • Cutanées: éruption sur la peau, démangeaisons, œdème, aggravation d’urticaire chronique,
  • Respiratoires, de type crise d’asthme,
  • Généralisées: brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke).
  • Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie gastro-intestinale .Celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.
  • Il peut exceptionnellement être observé des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque.

Exceptionnellement, des infections graves de la peau ont été observées en cas de varicelle.

Très exceptionnellement peuvent survenir des manifestations bulleuses de la peau ou des muqueuses (sensation de brûlure accompagnée de rougeur avec bulles, cloques, ulcérations).

Au cours du traitement, il est possible que surviennent:

  • Des troubles digestifs: maux d’estomac, vomissements, nausées, diarrhée, constipation,
  • Exceptionnellement, vertiges, maux de tête, rares troubles de la vue, diminution importante des urines, insuffisance rénale.

Exceptionnellement, ont été observées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine (baisse des globules blancs ou des globules rouges) pouvant être graves.

Déclaration des effets indésirables :

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.

Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

CONSERVATION

Tenir hors de la portée et de la vue des enfants

Conditions de conservation :

Pas de conditions particulières de conservation

CONDITIONS DE DELIVRANCE :

Liste II

PEREMPTION 

Ne pas utiliser ALGOFENE après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

Date de réalisation : Juin 2016

 

Pour toute autre information, s’adresser aux Laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


 

Clartec®

Loratadine

Formes et présentations :

Comprimés : – Boîte de 30. – Boîte de 15. – Boîte de 10.
Sirop : – Boîte de 1 Flacon de 60 ml. – Boîte de 1 flacon de 120 ml.

Composition :

Loratadine (DCI) 10 mg. Excipients q.s.p 1 comprimé.
Loratadine (DCI) 0,1 g. Excipients q.s.p 100ml.

Propriétés :

– Loratadine est un Antihistaminique sélectif des récepteurs H1 périphériques, d’action rapide et prolongée, compatible avec une prise quotidienne, par voie orale, dénué d’effets secondaires sédatifs et anticholinergiques aux doses thérapeutiques.

Indications :

– Traitement symptomatique de la rhinite saisonnière pollinique (Rhume des foins), de la rhinite apériodique, de certaines dermatoses allergiques (urticaire,…).
– Traitement symptomatique des urticaires aiguës de l’enfant.

Contre-lndications :

L’hypersensibilité à la loratadine ou à l’un des excipients du médicament.
Enfants de moins de 2 ans.

Effets indésirables :

Bouche sèche, fatigue, somnolence et céphalées sont exceptionnels.

Mises en garde et précautions d’emploi :

– L’innocuité et l’efficacité de la Loratadine n’ont pas été démontrées chez les enfants de moins de 2 ans.
Clartec® doit être utilisé avec précaution chez l’insuffisant hépatique sévère.

Grossesse et allaitement :

La loratadine n’est pas recommandée pendant la grossesse et durant l’allaitement.

Posologie et Mode d’emploi :

Enfants de 2 à 12 ans : 
Poids corporel > 30 kg : 10 mg de loratadine une fois /jour (2 cuillères-mesure de 5 ml de sirop).
Poids corporel ≤ 30kg : 5 mg de loratadine une fois / jour (1 cuillère-mesure de 5 ml de sirop).
Adultes et enfants au dessus de 12 ans :
10 mg une fois par jour soit 10 ml (2 cuillères-mesure de 5 ml) de sirop une fois par jour, soit 1 comprimé une fois par jour, de préférence le matin au petit déjeuner.

 

Pour toute autre information, s’adresser aux Laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


 

OMIZ®

Oméprazole

 

Formes pharmaceutiques et présentations :

OMIZ 10 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 7, boîte de 14 et boîte de 28 gélules.

OMIZ 20 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 7, boîte de 14 et boîte de 28 gélules.

 

Composition qualitative et quantitative : 

OMIZ 10 mg

Oméprazole……………………………………………. 10 mg

Excipients q.s.p…………………………….1 gélule

Excipient à effet notoire : Saccharose

OMIZ 20mg

Oméprazole…………………………………………….. 20 mg

Excipients q.s.p……………………………..1 gélule

Excipient à effet notoire : Saccharose

 

Classe pharmacothérapeutique :

Médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons.

Code ATC : A02BC01

 

Indications thérapeutiques :

Les gélules OMIZ sont indiquées dans :

Adultes :

  • Traitement des ulcères duodénaux
  • Prévention des récidives d’ulcères duodénaux
  • Traitement des ulcères gastriques
  • Prévention des récidives d’ulcères gastriques
  • En association à des antibiotiques appropriés, éradication d’ Helicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale.
  • Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque
  • Traitement de l’œsophagite par reflux
  • Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’une œsophagite par reflux
  • Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique
  • Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Utilisation pédiatrique :

Enfants à partir d’un an et ≥ à 10 kg

  • Traitement de l’œsophagite par reflux.
  • Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien.

Enfants de plus de 4 ans et adolescents

  • En association à des antibiotiques, traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par H. pylori.

 

Contre-indications :

  • Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des excipients.
  • L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir.

 

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi :

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualité d’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton n’est pas recommandée. Si l’association de l’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de l’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriques acides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), en raison de l’hypo– ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12.

L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’un traitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l’oméprazole a été observée. La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant le traitement.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

Lupus érythémateux cutané Subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de LECS. Si des lésions surviennent, en particulier sur les zones de la peau exposées au soleil, et si elles sont accompagnées d’arthralgies, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de la santé devrait envisager l’arrêt de l’OMIZ. L’apparition d’un LECS après un traitement antérieur avec un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par l’oméprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA. Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Population pédiatrique

Certains enfants atteints d’affections chroniques peuvent nécessiter un traitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter et possiblement par Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.

 

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions :

Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substances actives

Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement par l’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances actives dont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l’atazanavir et du nelfinavir diminuent en cas de co-administration avec l’oméprazole.

L’administration concomitante d’oméprazole avec le nelfinavir est contre-indiquée.

L’administration concomitante d’oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. L’interaction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.

L’administration concomitante d’oméprazole avec l’atazanavir n’est pas recommandée.

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir. L’augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir. L’association d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l’exposition à l’atazanavir en comparaison à l’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.

Clopidogrel

Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (pour une dose de charge de 300 mg / suivie d’une dose d’entretien de 75 mg par jour) et l’oméprazole (80 mg par jour par voie orale) entrainant une diminution moyenne de 46% de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel et entrainant une diminution de l’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire (induite par l’ADP) de 16% en moyenne.

Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d’une interaction PK/PD de l’oméprazole en termes d’événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les études observationnelles et cliniques. Par mesure de précaution, l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et de l’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité clinique peut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et de l’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.

Cilostazol

L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiation d’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l’administration concomitante d’oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques d’environ 70% pour le saquinavir, ceci est associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentrations sériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations du tacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être réalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.

Méthotrexate

Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas d’administration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l’administration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par oméprazole peut être nécessaire.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique de l’oméprazole

Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques d’oméprazole par diminution de sa métabolisation. L’administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement de l’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bien toléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation de sa métabolisation.

 

Fertilité, grossesse et allaitement :

Grossesse

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de 1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effet indésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé du fœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.

Allaitement

L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablement pas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

Fertilité

Des études conduites chez l’animal avec un mélange racémique d’oméprazole, administré par voie orale, n’indiquent pas d’effets sur la fertilité.

 

Posologie, mode d’administration, fréquence d’administration et durée de traitement :

Posologie

SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DU MEDECIN.

La dose devra être prise en fonction de l’indication.

Adultes

Traitement des ulcères duodénaux

La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutif est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 2 semaines.

Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, la cicatrisation sera généralement obtenue après 2 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose de 40 mg d’OMIZ une fois par jour est recommandée et la cicatrisation est généralement obtenue en 4 semaines.

Prévention des récidives des ulcères duodénaux

Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patients non infectés par H. pylori ou lorsque l’éradication de H. pylori n’est pas possible, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez certains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante. En cas d’échec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.

Traitement des ulcères gastriques

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 40 mg d’OMIZ une fois par jour et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Prévention des récidives des ulcères gastriques

Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 40 mg d’OMIZ une fois par jour.

Eradication d’ Helicobacter. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

Pour l’éradication d’ H. pylori, le choix des antibiotiques devra prendre en compte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte des profils de résistance locaux, régionaux et nationaux, ainsi que des recommandations en vigueur.

  • OMIZ 20 mg + Clarithromycine 500 mg + Amoxicilline 1000 mg, chacun deux fois par jour pendant une semaine,

ou

  • OMIZ 20 mg + Clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + Métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun deux fois par jour pendant une semaine,

ou

  • OMIZ 40 mg une fois par jour avec l’amoxicilline 500 mg et le métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg) chacun des deux trois fois par jour pendant une semaine.

Si le patient présente encore H. Pylori après cette trithérapie, le traitement peut être répété.

Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS

Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par les AINS, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement.

Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque

Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédents d’ulcères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestive haute) la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour.

Traitement de l’œsophagite par reflux

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisation sera obtenue au cours de 4 semaines supplémentaires de traitement.

Chez les patients ayant une œsophagite sévère, la dose recommandée est de 40 mg d’OMIZ une fois par jour, et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’une œsophagite par reflux

Après cicatrisation des œsophagites par reflux, le traitement d’entretien recommandé est de 10 mg d’OMIZ une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 20–40 mg d’OMIZ une fois par jour.

Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ par jour. Certains patients répondent à la dose de 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peut être ajustée individuellement.

Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitement par 20 mg d’OMIZ par jour, des investigations supplémentaires sont recommandées.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire. La dose initiale journalière recommandée est de 60 mg d’OMIZ. Tous les patients ayant une maladie sévère et une réponse inadaptée aux autres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de 90 % d’entre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et 120 mg d’OMIZ par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises.

Population pédiatrique

Chez l’enfant à partir d’un an et ≥ 10 kg 

  • Traitement de l’œsophagite par reflux

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

ÂgePoidsPosologie
≥ 1 an10 à 20 kg10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg une fois par jour si nécessaire.
≥ 2 ans> 20 kg20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg une fois par jour si nécessaire.

Œsophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à 8 semaines.

  • Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines. Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines de traitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.

 

Adolescents et enfants de plus de 4 ans

Traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par Helicobacter Pylori :

Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles locales, régionales et nationales, concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et l’utilisation adéquate de ces antibiotiques.

Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

PoidsPosologie
 15-30 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 10 mg, amoxicilline 25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.
 31-40 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 20 mg, amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.
 >40 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.


Populations particulières

Insuffisance Rénale :

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.

Insuffisance Hépatique :

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dose journalière de 10 mg-20 mg peut suffire.

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé.

Mode d’administration

Voie orale

Il est recommandé de prendre les gélules d’OMIZ le matin, et de les avaler en entier avec un demi-verre d’eau. Les gélules ne doivent être ni mâchées ni croquées.

Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfants capables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides

Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec un demi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide comme par exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doit conseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les 30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis de rincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.

Les patients peuvent également avaler les granulés avec un demi-verre d’eau.

Les granulés gastro-résistants ne doivent pas être mâchés.

 

Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

OMIZ, gélule gastro-résistante n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Des effets indésirables tels qu’étourdissements et troubles visuels peuvent se produire. Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhicules automobiles ou utiliser des machines.

 

Effets indésirables :

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents (1-10% des patients) sont les céphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les flatulences et les nausées/vomissements.

Tableau des effets indésirables :

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n’a été dose-dépendant.

Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définie par la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence et classe de système d’organes                                     Effet indésirable
Affections hématologiques et du système lymphatique.
Rare :Leucopénie, thrombocytopénie.
Très rare :Agranulocytose, pancytopénie.
Affections du système immunitaire.
Rare :Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème et réaction/choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition.
Rare :Hyponatrémie
Indéterminée :Hypomagnésémie ; une hypomagnésémie sévère peut conduire à une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut également être associée à une hypokaliémie.
Affections psychiatriques.
Peu fréquent :Insomnie
Rare :Agitation, confusion, dépression
Très rare :Agressivité, hallucinations
Affections du système nerveux.
Fréquent :Céphalées
Peu fréquent :Étourdissements, paresthésie, somnolence
Rare :Troubles du goût
Affections oculaires.
Rare :Vision trouble
Affections de l’oreille et du labyrinthe.
Peu fréquent :Vertiges
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales.
Rare :Bronchospasme
Affections gastro-intestinales.
Fréquent :Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements, polypes des glandes fundiques (bénins)
Rare :Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale
IndéterminéeColite microscopique
Affections hépatobiliaires.
Peu fréquent :Augmentation des enzymes hépatiques
Rare :Hépatite avec ou sans ictère
Très rare :Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique préexistante
Affections de la peau et du tissu sous-cutané.
Peu fréquent :Dermatite, prurit, rash, urticaire
Rare :Alopécie, photosensibilité
Très rare :Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique
Indéterminée :Lupus Erythémateux cutané subaigu.
Affections musculo-squelettiques et systémiques.
Peu fréquent :Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres
Rare :Arthralgies, myalgies
Très rare :Faiblesses musculaires
Affections du rein et des voies urinaires.
Rare :Néphrite interstitielle
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare :Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Peu fréquent :Malaise, œdème périphérique
Rare :Augmentation de la sudation

Population pédiatrique :

La tolérance de l’oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgés de 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l’acidité gastrique. Les données sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de 46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’une étude clinique dans l’œsophagite érosive sévère pendant une durée allant jusqu’à 749 jours. Le profil des événements indésirables a été généralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans les traitements à court et long terme. Il n’existe pas de données à long terme concernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et la croissance.

Déclaration des effets indésirables suspectés :

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir d’avantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

Surdosage

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosage d’oméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allant jusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniques orales d’oméprazole allant jusqu’à 2400 mg (120 fois la dose clinique usuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées, vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphalées ont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et de confusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sont transitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le taux d’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avec l’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, est symptomatique.

 

Conservation :

Tenir hors la portée et la vue des enfants.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l’abri de l’humidité.

Ne pas utiliser OMIZ après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

 

Conditions de réalisation:

Liste II (Médicament soumis à prescription médicale).

 

Date de réalisation : Juillet 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali