ACLAV®

Amoxicilline + acide clavulanique

COMPOSITION ET PRESENTATIONS

ACLAV® 1g /125mg sachet : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…125mg.
Excipients q.s.p…1 sachet, boîte de 12, 14, 16 et 24 sachets.

ACLAV® 500mg/62,5mg sachet : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline…500mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…62,5mg.
Excipients q.s.p…1 sachet, boîte de 12, 16 et 24 sachets.

ACLAV® 100mg /12,5 mg/ml : Amoxicilline trihydratée exprimée en amoxicilline… 100mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…12,5mg.
Excipients q.s.p…1 ml, boîte d’un  flacon de 30ml et boîte d’un flacon de 60 ml.

ACLAV® 2g/200mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…2g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…200mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite d’un flacon de poudre.

ACLAV®  1g/200mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…200mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

ACLAV® 1g/100mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…1g. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…100mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

ACLAV®  500mg/50mg poudre pour préparation injectable : Amoxicilline sodique exprimée en amoxicilline…500mg. Clavulanate de potassium exprimé en acide clavulanique…50mg.
Excipients q.s.p…un flacon, boite de un flacon de poudre.

PROPRIETES

Antibiotiques antibactériens de la famille des bêtalactamines, du groupe des aminopénicillines. ACLAV® est une formulation associant l’amoxicilline et l’acide clavulanique puissant inhibiteur de bêtalactamases.

INDICATIONS

Elles sont limitées aux infections dues aux germes reconnus sensibles.ACLAV® (sachet et suspension buvable)  est indiqué dans le traitement des infections suivantes: otites moyennes aiguës, otites récidivantes, sinusites maxillaires aiguës et autres formes de sinusites, angines récidivantes, amygdalites chroniques, surinfections de bronchites aiguës du patient à risque, exacerbations de broncho-pneumopathies chroniques, pneumopathies aiguës du patient à risque, cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites aiguës non compliquées dues à des germes sensibles,  infections gynécologiques hautes en association à un autre antibiotique actif sur les chlamydiae, parodontites, infections respiratoires basses chez le nourrisson et l’enfant de moins de 5 ans, infections urinaires chez le nourrisson, infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites, traitement de relais de la voie injectable.ACLAV® injectable est indiqué  chez l’enfant et l’adulte dans le traitement des infections suivantes : infections respiratoires basses, ORL, infections  gynécologiques, infections digestives et intra-abdominales, en particulier péritonites, infections  rénales et urogénitales, infections septicémiques et endocardiques, infections cutanées et des tissus mous, infections ostéo-articulaires à l’exclusion des méningites. ACLAV® injectable est indiqué chez l’adulte en prophylaxie des infections postopératoires lors de : gastrostomies endoscopiques percutanées, cholécystectomies, chirurgie digestive sous-mésocolique, chirurgie carcinologique ORL avec ouverture de tractus oropharyngé.

CONTRE-INDICATIONS

• Allergie aux antibiotiques du groupe des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines). • Mononucléose infectieuse. • Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’association amoxicilline-acide clavulanique. • En cas de phénylcétonurie  en raison de la présence de l’aspartam (ACLAV® sachet et ACLAV® poudre pour suspension buvable).

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté. Des réactions d’hypersensibilité sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines. Les pénicillines peuvent réduire l’excrétion de méthotrexate. L’utilisation concomitante d’allopurinol pendant le traitement par amoxicilline peut augmenter la probabilité de survenue de réactions cutanées allergiques. L’association amoxicilline/acide clavulanique doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des signes d’insuffisance hépatique.  En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, l’association amoxicilline/acide clavulanique doit immédiatement être arrêtée. Chez l’insuffisant rénal, pour une clairance de créatinine  inférieure à 30 ml/min, adapter la posologie. Utiliser ce médicament avec précaution en cas d’insuffisance rénale ou d’atteinte hépatique. Tenir compte de la teneur en potassium et en sodium dans la ration journalière et en cas d’insuffisance rénale.

 GROSSESSE / ALLAITEMENT

Grossesse : l’utilisation de l’association amoxicilline-acide clavulanique ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Allaitement : l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.

POSOLOGIE

ACLAV® sachet et ACLAV® poudre pour suspension buvable : les posologies sont exprimées en amoxicilline. Adulte normorénal (poids ≥ 40 kg) : 2 à 3g/jour en 2 à 3 prises. Adulte insuffisant rénal (poids ≥ 40 kg) : le schéma posologique dépend de la clairance de la créatinine: supérieure à 30 ml/min, pas d’adaptation nécessaire; entre 10 et 30 ml/min, 1g/125mg toutes les 12 à 24h ; inférieure à 10 ml/min pour les patients traités ou non par hémodialyse, les conditions d’utilisation n’ont pas été établies. Chez les patients âgés : pas d’adaptation posologique sauf si la clairance de la créatinine est ≤ 30 ml/min (même posologie que chez l’insuffisant rénal). Enfant, utilisé les formes pédiatriques ACLAV® suspension buvable 100 mg/12.5 mg/ml et 500 mg/62,5 mg. Enfant normorénal : la posologie usuelle est de 80 mg/kg/jour en trois prises sans dépasser la posologie de 3 g par jour. Enfant insuffisant rénal (plus de 30 mois) : le schéma posologique dépend de la clairance de la créatinine : supérieure à 30 ml/min, pas d’adaptation nécessaire ; entre 10 et 30 ml/min, 15 mg/kg/prise au maximum 2 fois par jour; inférieur à 10 ml/min, 15 mg/kg/jour au maximum. Hémodialyse : 15 mg/kg/jour et 15mg/kg supplémentaire pendant et après la dialyse. Nourrisson normorénal (moins de 30 mois) : ACLAV® 100mg/12,5mg/ml nourrisson : 80 mg/kg/jour en 3 prises. ACLAV®  injectable : Adulte : – Sujet à fonction rénale normale : – En moyenne : 1g  2 à 4 fois par jour en IV directe très lente ou en perfusion rapide. – Dans les septicémies et les infections sévères, la posologie peut être portée à 6 g/j et voire 12 g/j sans jamais dépasser pour l’adulte : 200mg d’acide clavulanique par injection et 1200 mg d’acide clavulanique par jour. – Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie : une dose unique  de 2 g/200mg (ou 1g/200mg + 1g d’amoxicilline) à l’induction de l’anesthésie suivie d’une nouvelle dose d’1g/200mg si l’intervention dure plus de 4 heures. – Chez l’insuffisant rénal : Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine. – Hémodialyse : dose initiale 1g puis 500mg/j avec une dose supplémentaire de 500mg après la dialyse. Enfant – nourrisson – nouveau-né : – Sujet à fonction rénale normale : Enfant-nourrisson à partir de 3 mois : – 100mg/kg/jour en 4 administrations en IV directe très lente ou en perfusion. – Dans les infections sévères 200mg/kg/jour en 4 perfusions. – Nouveau-né plus de 8 jours et nourrisson jusqu’à 3 mois : – 100mg à 150mg/kg/jour en 3 perfusions. – Prématuré et nouveau-né de moins de 8 jours : – 100mg/kg/jour en 2 perfusions. – Chez l’insuffisant rénal : adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine. – Hémodialyse : 25mg/kg/jour avec une dose supplémentaire de 12,5mg/kg à la fin de la dialyse suivie de 25mg/kg/jour.

MODE D’ADMINISTRATION

Voie orale : Prendre le médicament de préférence au début des repas. ACLAV® sachet: diluer le contenu du sachet dans un verre d’eau et agiter avant de le boire. ACLAV® suspension : après reconstitution, après agitation avant chaque utilisation, l’administration se fait avec la pipette graduée en kg par voie orale.

Voie injectable : les posologies d’ACLAV®  injectable sont exprimées en Amoxicilline.

MODE D’ADMINISTRATION

Réservé à la voie veineuse. Ne pas utiliser par voie intramusculaire ou par voie locale.

EFFETS INDESIRABLES

• Manifestations digestives : nausées, vomissements, possibilité de surinfections digestives à candida, diarrhée, selles molles, dyspepsie (digestion difficile) douleurs abdominales. Quelques cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés. • Eruptions cutanées et maculopapuleuses d’origine allergique. • Manifestations allergiques: urticaire, éosinophilie, Oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique. • D’autres manifestations ont plus rarement été rapportées : • des cas d’hépatite avec le plus souvent une jaunisse qui peut survenir pendant ou après l’arrêt du traitement. • Augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phosphatases alcalines. • Néphrite interstitielle aiguë. • Leucopénie, thrombopénie et anémie réversible. • En raison de la présence de potassium, possibilité de phlébite ou de douleurs au point d’injection (ACLAV® injectable).

CONSERVATION

Ne pas laisser à la portée des enfants.

Sachets : à conserver à l’abri de l’humidité et à une température ne dépassant pas 25°C.

Poudre pour suspension buvable : Avant reconstitution, conserver à une température inférieure à 25°C et à l’abri de l’humidité. Après reconstitution et après chaque utilisation, conserver au réfrigerateur (entre +2°C et +8°C). Ne pas conserver la suspension reconstituée plus de 7 jours. Respecter les consignes de conservation.

Poudre pour préparation injectable : à conserver à l’abri de la chaleur.

 

DATE DE REALISATION

Juin 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux Laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


Dolostop®

Paracétamol

 

FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS :

DOLOSTOP 2,4% solution buvable flacon de 60 ml et flacon de 90 ml.
DOLOSTOP 100 mg, 150 mg, 200 mg, 300 mg, boite de 10 suppositoires.
DOLOSTOP 100 mg, 150 mg, 200 mg, 300 mg, poudre pour solution buvable, boite de 12 et boite 24 de sachets.
DOLOSTOP 500 mg, boite de 16 comprimés effervescents.
DOLOSTOP 1000 mg, boite de 8 comprimés effervescents.
DOLOSTOP 500 mg, boite de 20 comprimés.
DOLOSTOP 1000 mg, boite de 8 comprimés.

 

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE :    

DOLOSTOP 2,4%, solution buvable
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 2,4 mg
Excipients q.s.p .………………….……………………………………………………………………………………..…… 100 ml.

DOLOSTOP 100 mg, suppositoire
Paracétamol………………………………………………………………………………………………….. 100 mg
Excipients q.s.p ………………………………………………………………………………………………………. 1 suppositoire

DOLOSTOP 150 mg, suppositoire
Paracétamol………………………………………………………………………………………………….. 150 mg
Excipients q.s.p ………………………………………………………………………………………………………. 1 suppositoire

DOLOSTOP 200 mg, suppositoire
Paracétamol………………………………………………………………………………………………….. 200 mg
Excipients q.s.p ………………………………………………………………………………………………………. 1 suppositoire

DOLOSTOP 300 mg, suppositoire
Paracétamol………………………………………………………………………………………………….. 300 mg
Excipients q.s.p ………………………………………………………………………………………………………. 1 suppositoire

DOLOSTOP 100 mg, sachets
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 100 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………………………………………………… 1 sachet

DOLOSTOP 150 mg, sachets
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 150 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………………………………………………… 1 sachet

DOLOSTOP 200 mg, sachets
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 200 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………………………………………………… 1 sachet

DOLOSTOP 300 mg, sachets
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 300 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………………………………………………… 1 sachet

DOLOSTOP 500 mg, comprimés effervescents
Paracétamol……………………………………………………………………………………………………………. 500 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………….……………………… 1 comprimé effervescent

DOLOSTOP 1 000 mg, comprimés effervescents
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 1 000 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………….……………………… 1 comprimé effervescent

DOLOSTOP 500 mg, comprimé
Paracétamol……………………………………………………………………………………………………………. 500 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………………….….……………………… 1 comprimé

DOLOSTOP 1 000 mg, comprimé
Paracétamol…………………………………………………………………………………………………………. 1 000 mg
Excipients q.s.p .………………….………………………………………………….………….………………………. 1 comprimé

                                          

CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE : 

ANALGESIQUE et ANTIPYRETIQUE, code ATC : N02BE01

 

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

Pour toutes les formes :
Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

Pour DOLOSTOP 1000 mg, comprimé et comprimé effervescent :
Traitement symptomatique des douleurs de l’arthrose.

DOLOSTOP 100 mg, suppositoire : Cette présentation est réservée au nourrisson pesant de 3 à 8 kg (environ de la naissance à 9 mois).

DOLOSTOP 150 mg, suppositoire : Cette présentation est réservée au nourrisson pesant de 8 à 12 kg (environ de 6 à 24 mois).

DOLOSTOP 200 mg, suppositoire : Cette présentation est réservée à l’enfant pesant de 12 à 16 kg (environ de 2 à 5 ans).

DOLOSTOP 300 mg, suppositoire : Cette présentation est réservée à l’enfant pesant de 15 à 24 kg (environ de 4 à 9 ans).

DOLOSTOP 100 mgpoudre pour solution buvable, en sachets : Cette présentation est réservée à l’enfant de 6 à 20 kg (soit environ de 3 mois à 7 ans).

DOLOSTOP 150 mg, poudre pour solution buvable, en sachets : Cette présentation est réservée à l’enfant de 8 à 30 kg (soit environ de 6 mois à 11 ans).

DOLOSTOP 200 mgpoudre pour solution buvable, en sachets : Cette présentation est réservée à l’enfant de 11 à 25 kg (soit environ de 18 mois à 10 ans).

DOLOSTOP 300 mg, poudre pour solution buvable, en sachets : Cette présentation est réservée à l’enfant de 16 à 48 kg (soit environ de 4 à 15 ans).

DOLOSTOP 2,4 %poudre pour solution buvable, en flacon : Cette présentation est réservée à l’enfant de 3 à 26 kg (soit environ de la naissance à 9 ans).

DOLOSTOP 500 mg, comprimé et comprimé effervescent : Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’enfant à partir de 27 kg (soit à partir d’environ 8 ans).

DOLOSTOP 1 000 mg, comprimé et comprimé effervescent : Cette présentation est réservée uniquement à l’adulte et à l’enfant à partir de 50 kg (soit à partir d’environ 15 ans).

CONTRE-INDICATIONS :

• Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients
• Insuffisance hépatocellulaire sévère.

Pour DOLOSTOP Suppositoires
• Antécédent récent de rectites, d’anites ou de rectorragies.

 

MISES EN GARDE ET PRECAUTION D’EMPLOI :

Mises en gardes spéciales
Pour éviter un risque de surdosage :
• Vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments,
• respecter les doses maximales recommandées.

Doses maximales recommandées :
• Chez l’enfant de moins de 40 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg/kg/j 

A titre d’information,
• chez l’enfant de 41 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 g par jour
• chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR

Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent être mortelles. Les patients doivent être informés des signes précoces de ces réactions cutanées graves, et l’apparition d’une éruption cutanée ou de tout autre signe d’hypersensibilité impose l’arrêt du traitement.

Pour DOLOSTOP Suppositoire : Avec les suppositoires, il y a un risque de toxicité locale, d’autant plus fréquent et intense que la durée du traitement est prolongée, le rythme d’administration est élevé et la posologie forte. En conséquence, l’administration d’un suppositoire n’est pas conseillée au-delà de 4 fois par jour, et la durée de traitement par voie rectale doit être la plus courte possible.

Précautions d’emploi

  • Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.
  • L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer une toxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques.
  • La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillé. En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteinte hépatique est majoré.
  • Chez l’enfant, la posologie devra être ajustée en fonction du poids.

Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas :

  • d’insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
  • d’insuffisance rénale,
  • de syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non hémolytique),
  • de déficience en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD) (pouvant conduire à une anémie hémolytique),
  • d’alcoolisme chronique, de consommation excessive d’alcool (3 boissons alcoolisées ou plus chaque jour),
  • d’anorexie, de boulimie ou de cachexie,
  • de malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),
  • de déshydratation, d’hypovolémie
  • réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (maladie de Gilbert),
  • allergie à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.

En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convient d’arrêter le traitement.

DOLOSTOP 500 mg, comprimé effervescent contient 366 mg de sodium par comprimé effervescent. A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.

DOLOSTOP 1000 mg, comprimé effervescent contient 418 mg de sodium par comprimé effervescent. A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.

DOLOSTOP, poudre pour solution buvable en sachet et DOLOSTOP 2,4%, solution buvable contiennent du saccharose. Leur utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

 

INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

+ Phénytoine :
La phénytoïne administrée en association peut provoquer une diminution de l’efficacité du paracétamol et une augmentation du risque d’hépatotoxicité. Les patients recevant un traitement par la phénytoïne doivent éviter des grandes et/ou doses chroniques de paracétamol. Les patients seront soumis à une surveillance pour des signes d’hépatotoxicité.

+ Probénécide :
Le probénécide entraîne une diminution de près de la moitié de la clairance du paracétamol en inhibant sa conjugaison à l’acide glucuronique. Une diminution de la dose du paracétamol est à envisager en cas d’administration concomitante avec le probénécide.

+ Salicylamide :
Le salicylamide peut allonger la demi-vie d’élimination du paracétamol.

+ Inducteurs enzymatiques :
Des précautions seront prises lors de la prise concomitante de paracétamol et d’inducteurs enzymatiques. Ces substances comportent les barbituriques, l’isoniazide, la carbamazépine, la rifampicine et l’éthanol mais elles ne sont pas limitées à celles-ci.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux : warfarine et autres anti-vitamine K (AVK)
Risque d’augmentation de l’effet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

+ Flucloxacilline
Risque d’acidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel qu’une septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.

+ Médicaments hépatotoxiques
La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments antiépileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d’alcool. L’induction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. L’hépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au glutathion.

POUR LES FORMES ORALES :

+ Les résines chélatrices
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale, et potentiellement l’efficacité du paracétamol pris simultanément. D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.

Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.

 

GROSSESSE, ALLAITEMENT ET FERTILITE :

Grossesse
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou fœtotoxique du paracétamol.
En clinique, les études épidémiologiques portant sur un nombre important de grossesses n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou fœtotoxique lié à l’utilisation du paracétamol aux posologies usuelles.
Par conséquent, le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse s’il est cliniquement nécessaire. Cependant il doit être utilisé à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte et le moins fréquemment possible au cours de la grossesse.

Allaitement
Le paracétamol est éliminé en petites quantités dans le lait maternel suite à une administration orale. Des cas de rash cutané ont été rapportés chez le nourrisson allaité.
Aux doses thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement.

Fertilité
En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénase et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude effectuée sur le paracétamol chez l’animal. La pertinence de ces effets chez l’homme n’est pas connue.

 

POSOLOGIE, MODE D’ADMINISTRATION, FREQUENCE D’ADMINISTRATION ET DUREE DE TRAITEMENT

Posologie

Chez l’enfant, il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de l’enfant et donc de choisir une présentation adaptée. Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre d’information.

La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures ou 10 mg/kg toutes les 4 heures.

Pour les enfants, la dose totale en paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg / kg / jour

DOLOSTOP SUPPOSITOIRE

Risque de toxicité locale : l’administration d’un suppositoire n’est pas conseillée au-delà de 4 fois par jour et le traitement par voie rectale doit être le plus court possible. En cas de diarrhée, l’administration du suppositoire n’est pas recommandée.

PRODUITPoids (âge)Dose par administrationIntervalle d’administrationDose journalière maximale
DOLOSTOP 100 mg, SuppositoireNourrisson de 5 à 8 kg(de 2 à 9 mois)100 mg(1 suppositoire)6 heures400 mg par jour(4 suppositoires)
DOLOSTOP 150 mg, SuppositoireNourrisson de 8 à 12 kg(de 6 à 24 mois)150 mg(1 suppositoire)6 heures600 mg par jour(4 suppositoires)
DOLOSTOP 200 mg, SuppositoireEnfants de 12 à 16 kg(environ de 2 à 5 ans)200 mg(1 suppositoire)6 heures800 mg par jour(4 suppositoires)
DOLOSTOP 300 mg, SuppositoireEnfants de 15 à 24 kg(environ de 4 à 9 ans)300 mg(1 suppositoire)6 heures1200 mg par jour(4 suppositoires)

Mode d’administration

Voie rectale.

DOLOSTOP POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE EN SACHET

PRODUITPOIDS(AGE)DOSE PAR ADMINISTRATIONINTERVALLE D’ADMINISTRATIONDOSE JOURNALIERE MAXIMALE
DOLOSTOP 100 mgSachetDe 6 à 8 kg(3 à 9 mois)100 mg(1 sachet)6 heures400 mg(4 sachets par jour)
De 9 à 10 kg(9 à 18 mois)100 mg(1 sachet)4 heures600 mg(6 sachets par jour)
De 11 à 16 kg(18 mois à 5 ans)200 mg(2 sachets)6 heures800 mg(8 sachets par jour)
De 17 à 20 kg(4 à 7 ans)200 mg(2 sachets)4 heures1200 mg(12 sachets par jour)
DOLOSTOP 150 mgSachetDe 8 à 12 kg(6 à 24 mois)150 mg(1 sachet)6 heures600 mg(4 sachets par jour)
De 13 à 15 kg(2 à 5 ans)150 mg(1 sachet)4 heures900 mg(6 sachets par jour)
De 16 à 24 kg(4 à 9 ans)300 mg(2 sachets)6 heures1200 mg(8 sachets par jour)
De 25 à 30 kg(8 à 11 ans)300 mg(2 sachets)4 heures1800 mg(12 sachets par jour)
DOLOSTOP 200 mgSachetDe 11 à 16 kg(18 mois à 5 ans)200 mg(1 sachet)6 heures800 mg(4 sachets par jour)
De 17 à 20 kg(4 à 7 ans)200 mg(1 sachet)4 heures1200 mg(6 sachets par jour)
De 21 à 25 kg(6 à 10 ans)400 mg(2 sachets)6 heures1600 mg(8 sachets par jour)
DOLOSTOP 300 mgSachetDe 16 à 24 kg(4 à 9 ans)300 mg(1 sachet)6 heures1200 mg(4 sachets par jour)
De 25 à 30 kg(8 à 11 ans)300 mg(1 sachet)4 heures1800 mg(6 sachets par jour)
De 31 à 48 kg(10 à 15 ans)600 mg(2 sachets)6 heures2400 mg(8 sachets par jour)

Mode d’administration

Voie orale.
Agiter le sachet avant emploi.
Verser le contenu du sachet dans un verre puis ajouter une petite quantité de boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).
Boire immédiatement après dissolution complète.

DOLOSTOP 2,4% SOLUTION BUVABLE

La seringue pour administration orale, graduée par demi-kilogramme, permet d’administrer 15 mg/kg/prise. La dose à administrer pour une prise est donc obtenue en tirant le piston jusqu’à la graduation correspondant au poids de l’enfant. Cette dose peut être renouvelée si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 prises par jour.

Exemples :

  • Pour un enfant de 3,5 kg, la dose par prise est d’une seringue pour administration orale remplie jusqu’à la graduation 3,5 kg.
  • Pour un enfant de 13 kg, la dose par prise est d’une seringue pour administration orale remplie jusqu’à la graduation 13 kg.
  • Pour un enfant de 15 kg, la dose par prise est d’une seringue pour administration orale remplie jusqu’à la graduation 10 kg, et d’une seringue pour administration orale remplie jusqu’à la graduation 5 kg.

Pour information, une graduation kg correspond à 0,625 mL de suspension.
La graduation maximale de «13 kg» correspond à 8,13 mL de suspension, soit environ 195 mg de paracétamol.

Mode d’administration

Voie orale.
La suspension peut être bue pure ou diluée dans une petite quantité de boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).Boire immédiatement.

DOLOSTOP COMPRIME ET DOLOSTOP COMPRIME EFFERVESCENT


PRODUIT
POIDS(AGE)DOSE PAR ADMINISTRATIONINTERVALLE D’ADMINISTRATIONDOSE JOURNALIERE MAXIMALE
DOLOSTOP 500 mgComprimé ou Comprimé effervescentDe 27 à 40 kg(8 à 13 ans)500 mg(1 Comprimé ou comprimé effervescent)6 heures2 000 mg(4 comprimés ou comprimés effervescents par jour)
De 41 à 50 kg(12 à 15 ans)500 mg(1 Comprimé ou comprimé effervescent))4 heures3 000 mg(6 comprimés ou comprimés effervescents par jour)
> 50 kg(à partir de 15 ans)500 mg ou 1 000 mg(1 Comprimé ou comprimé effervescent)≥ 4 heures3 000 mg par jour
DOLOSTOP 1 000 mgComprimé ou comprimé effervescentAdultes et adolescents de plus de 50 kg(à partir d’environ 15 ans)1 000 mg(2 Comprimés ou comprimés effervescents de 500 mgou1 Comprimé ou comprimé effervescent de 1000 mg)4 ou 8 heures3 000 mg par jour

Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour de 500 mg ou 3 comprimés de 1 000 mg.

Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu’à 4 g par jour (soit 8 comprimés par jour de 500 mg ou 4 comprimés de 1 000 mg).

Mode d’administration

Voie orale.

Pour le comprimé effervescent : Placer le comprimé effervescent dans un verre d’eau immédiatement avant l’utilisation et laisser dissoudre complètement avant d’avaler. Boire immédiatement après dissolution complète.
Pour le comprimé : Le comprimé est à avaler tel quel avec de l’eau

POUR TOUTES LES FORMES

Fréquence d’administration

Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre :

  • chez l’enfant,elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuitde préférence de 6 heures et d’au moins 4 heures.
  • chez l’adulte, à titre d’information, elles doivent être espacées d’au moins 4 heures.

Insuffisance rénale

En cas d’insuffisance rénale et sauf avis médical, il est recommandé de réduire la dose et d’augmenter l’intervalle minimum entre 2 prises selon le tableau suivant :

Clairance de la créatinineIntervalle d’administration
≥ 50 mL/min4 heures
10 – 50 mL/min6 heures
< 10 mL/min8 heures

La dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 60 mg/kg/jour.

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints de maladie hépatique chronique active ou compensée, en particulier ceux présentant une insuffisance hépatocellulaire, un alcoolisme chronique, une malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique), un syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non hémolytique) et une déshydratation, la dose de paracétamol ne doit pas dépasser 60 mg/kg/jour.

Situations cliniques particulières

La dose journalière efficace la plus faible doit être envisagée, sans excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j), dans les situations suivantes :

  • déshydratation,
  • insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
  • adultes de moins de 50 kg,
  • alcoolisme chronique,
  • réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (maladie de Gilbert).

EFFETS SUR L’APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES :

Le paracétamol n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

EFFETS INDESIRABLES :

Affections du système immunitaire :
Rare : réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont été rapportés.

Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très exceptionnelles : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.
Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.

Affections hépatobiliaires :
Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors d’une utilisation dans une situation à risque.

Affections cardiaques :
Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquence indéterminée : bronchospasme.

Pour DOLOSTOP Suppositoire : Irritation rectale et anale.

Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

SURDOSAGE :
Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de réserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique, le jeûne , l’amaigrissement récent, le vieillissement, les virus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale (Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l’intoxication peut être mortelle. Les symptômes cliniques de l’atteinte hépatique sont généralement observés après deux jours, et atteignent un maximum après 4 à 6 jours.

Symptômes
Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignement gastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma et de décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heures une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-deshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, une hyperamylasémie, une insuffisance rénale aiguë et une pancytopenie. Les symptômes cliniques de l’atteinte hépatique sont généralement observés après 1 à 2 jours, et atteignent un maximum après 3 à 4 jours.

Conduite d’urgence

  • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
  • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol dès que possible à parti de la 4ème heure après l’ingestion. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entre l’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.
  • Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, en cas de prise orale.
  • Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.
  • Traitement symptomatique.
  • Des tests hépatiques doivent être effectués au début du traitement et répétés toutes les 24 heures. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques reviennent à la normale en 1 à 2 semaines avec une restitution intégrale de la fonction hépatique. Cependant, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.

CONSERVATION :

DOLOSTOP 2,4%, solution buvable flacon : à conserver à une température ne dépassant pas 25°C
Durée de conservation après ouverture : 6 mois

DOLOSTOP, suppositoires : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C

DOLOSTOP, poudre pour solution buvable en sachet : pas de précautions particulières de conservation

DOLOSTOP, comprimés effervescents : conserver dans le tube bien fermé, à une température ne dépassant pas 30°C et à l’abri de l’humidité

DOLOSTOP, comprimés : pas de précautions particulières de conservation

 

CONDITIONS DE DELIVRANCE :
 Médicament non soumis à prescription médicale                                                                                                                                     

DATE DE REALISATION
Juillet 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc
Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc
Pharmacien Responsable :
Dr Yasmine Lahlou Filali


Clartec®

Loratadine

Formes et présentations :

Comprimés : – Boîte de 30. – Boîte de 15. – Boîte de 10.
Sirop : – Boîte de 1 Flacon de 60 ml. – Boîte de 1 flacon de 120 ml.

Composition :

Loratadine (DCI) 10 mg. Excipients q.s.p 1 comprimé.
Loratadine (DCI) 0,1 g. Excipients q.s.p 100ml.

Propriétés :

– Loratadine est un Antihistaminique sélectif des récepteurs H1 périphériques, d’action rapide et prolongée, compatible avec une prise quotidienne, par voie orale, dénué d’effets secondaires sédatifs et anticholinergiques aux doses thérapeutiques.

Indications :

– Traitement symptomatique de la rhinite saisonnière pollinique (Rhume des foins), de la rhinite apériodique, de certaines dermatoses allergiques (urticaire,…).
– Traitement symptomatique des urticaires aiguës de l’enfant.

Contre-lndications :

L’hypersensibilité à la loratadine ou à l’un des excipients du médicament.
Enfants de moins de 2 ans.

Effets indésirables :

Bouche sèche, fatigue, somnolence et céphalées sont exceptionnels.

Mises en garde et précautions d’emploi :

– L’innocuité et l’efficacité de la Loratadine n’ont pas été démontrées chez les enfants de moins de 2 ans.
Clartec® doit être utilisé avec précaution chez l’insuffisant hépatique sévère.

Grossesse et allaitement :

La loratadine n’est pas recommandée pendant la grossesse et durant l’allaitement.

Posologie et Mode d’emploi :

Enfants de 2 à 12 ans : 
Poids corporel > 30 kg : 10 mg de loratadine une fois /jour (2 cuillères-mesure de 5 ml de sirop).
Poids corporel ≤ 30kg : 5 mg de loratadine une fois / jour (1 cuillère-mesure de 5 ml de sirop).
Adultes et enfants au dessus de 12 ans :
10 mg une fois par jour soit 10 ml (2 cuillères-mesure de 5 ml) de sirop une fois par jour, soit 1 comprimé une fois par jour, de préférence le matin au petit déjeuner.

 

Pour toute autre information, s’adresser aux Laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


 

Megasfon®

Phloroglucinol

 

Formes pharmaceutiques et présentations :

MEGASFON 80 mg, comprimés orodispersibles, boîte de 10 et boîte de 20

MEGASFON 160 mg, comprimés orodispersibles, boîte de 10 et boîte de 20

MEGASFON 150 mg /150 mg, suppositoires, boîte de 8

 

Composition qualitative et quantitative :

 Megasfon 80 mg

Phloroglucinol hydraté (sous forme anhydre)…………………………. 80 mg

Excipients q.s.p…………………………………………………1 comprimé

Excipients à effet notoire : Lactose, aspartam

Megasfon 160 mg

Phloroglucinol hydraté ……………………………………………………… 160 mg

Excipients q.s.p …………………………………………………1 comprimé

Excipient à effet notoire : Aspartam

Megasfon150 mg /150 mg

Phloroglucinol hydraté (sous forme anhydre)……………150 mg

Triméthylphloroglucinol…………………………………150 mg

Excipients q.s.p ……………………………………………1 suppositoire

 

Classe pharmacothérapeutique :

Antispasmodique musculotrope, code ATC : A03AX12

 

Indications thérapeutiques :

  • Traitement symptomatique des douleurs liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
  • Traitement des manifestations spasmodiques et douloureuses aiguës des voies urinaires : coliques néphrétiques.
  • Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques douloureuses en gynécologie.
  • Traitement adjuvant des contractions au cours de la grossesse en association au repos.

 

Contre-indications :

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

MEGASFON comprimés orodispersibles contient de l’aspartam qui est contre indiqué en cas de phénylcétonurie.

 

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi :

L’association de phloroglucinol avec des antalgiques majeurs tels que la morphine ou ses dérivés doit être évitée en raison de leur effet spasmogène.

MEGASFON 80 mg comprimé orodispersible contient du lactose, son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

 

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions :

Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l’existence d’interactions cliniquement significatives.

 

Grossesse et allaitement :

Grossesse

Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du phloroglucinol. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, l’utilisation relativement répandue du phloroglucinol n’a apparemment révélé aucun risque malformatif à ce jour. Toutefois, des études épidémiologiques sont nécessaires pour vérifier l’absence de risque.

En conséquence, l’utilisation de phloroglucinol ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

 

Allaitement

En l’absence de données, il est conseillé d’éviter l’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement.

 

Posologie, mode et fréquence d’administration :

MEGASFON est un traitement symptomatique. En cas de persistance des symptômes, il convient de réévaluer l’état du patient.

 

Posologie

Megasfon 80 mg comprimés orodispersibles :

Voie orale.

Chez l’adulte

La posologie usuelle est de 2 comprimés, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants en respectant un intervalle minimum de 2 heures entre chaque prise sans dépasser 6 comprimés par jour.

Population pédiatrique

Chez l’enfant de plus de 2 ans, la posologie usuelle est de 1 comprimé, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants, en respectant un intervalle minimum de 2 heures entre chaque prise sans dépasser 2 comprimés par jour.

L’efficacité de Megasfon 80 mg chez les enfants âgés de moins de 2 ans n’a pas été établie.

 

Megasfon 160 mg comprimés orodispersibles 

Voie orale.

Réservé à l’adulte :

La posologie usuelle est de 1 comprimé, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants en respectant un intervalle minimum de 2 heures entre chaque prise sans dépasser 3 comprimés par jour.

Population pédiatrique

Ce dosage n’est pas adapté aux enfants.

 

Mode d’administration

Chez l’adulte, les comprimés orodispersibles sont à dissoudre dans un verre d’eau ou à laisser fondre sous la langue pour obtenir un effet rapide

Chez l’enfant, les comprimés orodispersibles sont à dissoudre dans un verre d’eau.

 

Megasfon 150 mg /150 mg suppositoire :

Voie rectale.

Réservé à l’adulte 

La posologie usuelle est de 1 suppositoire par prise, trois fois par jour en respectant un intervalle minimum de 2 heures entre chaque prise sans dépasser 3 suppositoires par jour.

Population pédiatrique

Ce dosage n’est pas adapté à l’enfant.

 

Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

MEGASFON n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Effets indésirables

Manifestations cutanéo-muqueuses et allergiques : éruption, rarement urticaire, prurit, exceptionnellement œdème de Quincke, choc anaphylactique (hypotension artérielle).

 

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir d’avantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

Surdosage

Des cas de surdosage ont été rapportés sans symptomatologie spécifique.

 

Conservation

Megasfon comprimés orodispersibles : A conserver à une température ne dépassant pas

30°C et à l’abri de l’humidité

Megasfon suppositoires : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C

 

Conditions de délivrance : Médicaments non soumis à prescription médicale.

 

Date de révision : Août 2018.

 

Pour toute autre information, s’adresser aux laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali


 

OMIZ®

Oméprazole

 

Formes pharmaceutiques et présentations :

OMIZ 10 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 7, boîte de 14 et boîte de 28 gélules.

OMIZ 20 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 7, boîte de 14 et boîte de 28 gélules.

 

Composition qualitative et quantitative : 

OMIZ 10 mg

Oméprazole……………………………………………. 10 mg

Excipients q.s.p…………………………….1 gélule

Excipient à effet notoire : Saccharose

OMIZ 20mg

Oméprazole…………………………………………….. 20 mg

Excipients q.s.p……………………………..1 gélule

Excipient à effet notoire : Saccharose

 

Classe pharmacothérapeutique :

Médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons.

Code ATC : A02BC01

 

Indications thérapeutiques :

Les gélules OMIZ sont indiquées dans :

Adultes :

  • Traitement des ulcères duodénaux
  • Prévention des récidives d’ulcères duodénaux
  • Traitement des ulcères gastriques
  • Prévention des récidives d’ulcères gastriques
  • En association à des antibiotiques appropriés, éradication d’ Helicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale.
  • Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque
  • Traitement de l’œsophagite par reflux
  • Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’une œsophagite par reflux
  • Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique
  • Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Utilisation pédiatrique :

Enfants à partir d’un an et ≥ à 10 kg

  • Traitement de l’œsophagite par reflux.
  • Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien.

Enfants de plus de 4 ans et adolescents

  • En association à des antibiotiques, traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par H. pylori.

 

Contre-indications :

  • Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des excipients.
  • L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir.

 

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi :

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualité d’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton n’est pas recommandée. Si l’association de l’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de l’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriques acides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), en raison de l’hypo– ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12.

L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’un traitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l’oméprazole a été observée. La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant le traitement.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

Lupus érythémateux cutané Subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de LECS. Si des lésions surviennent, en particulier sur les zones de la peau exposées au soleil, et si elles sont accompagnées d’arthralgies, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de la santé devrait envisager l’arrêt de l’OMIZ. L’apparition d’un LECS après un traitement antérieur avec un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par l’oméprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA. Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Population pédiatrique

Certains enfants atteints d’affections chroniques peuvent nécessiter un traitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter et possiblement par Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.

 

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions :

Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substances actives

Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement par l’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances actives dont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l’atazanavir et du nelfinavir diminuent en cas de co-administration avec l’oméprazole.

L’administration concomitante d’oméprazole avec le nelfinavir est contre-indiquée.

L’administration concomitante d’oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. L’interaction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.

L’administration concomitante d’oméprazole avec l’atazanavir n’est pas recommandée.

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir. L’augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir. L’association d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l’exposition à l’atazanavir en comparaison à l’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.

Clopidogrel

Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (pour une dose de charge de 300 mg / suivie d’une dose d’entretien de 75 mg par jour) et l’oméprazole (80 mg par jour par voie orale) entrainant une diminution moyenne de 46% de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel et entrainant une diminution de l’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire (induite par l’ADP) de 16% en moyenne.

Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d’une interaction PK/PD de l’oméprazole en termes d’événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les études observationnelles et cliniques. Par mesure de précaution, l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et de l’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité clinique peut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et de l’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.

Cilostazol

L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiation d’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l’administration concomitante d’oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques d’environ 70% pour le saquinavir, ceci est associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentrations sériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations du tacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être réalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.

Méthotrexate

Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas d’administration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l’administration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par oméprazole peut être nécessaire.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique de l’oméprazole

Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques d’oméprazole par diminution de sa métabolisation. L’administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement de l’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bien toléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation de sa métabolisation.

 

Fertilité, grossesse et allaitement :

Grossesse

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de 1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effet indésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé du fœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.

Allaitement

L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablement pas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

Fertilité

Des études conduites chez l’animal avec un mélange racémique d’oméprazole, administré par voie orale, n’indiquent pas d’effets sur la fertilité.

 

Posologie, mode d’administration, fréquence d’administration et durée de traitement :

Posologie

SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DU MEDECIN.

La dose devra être prise en fonction de l’indication.

Adultes

Traitement des ulcères duodénaux

La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutif est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 2 semaines.

Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, la cicatrisation sera généralement obtenue après 2 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose de 40 mg d’OMIZ une fois par jour est recommandée et la cicatrisation est généralement obtenue en 4 semaines.

Prévention des récidives des ulcères duodénaux

Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patients non infectés par H. pylori ou lorsque l’éradication de H. pylori n’est pas possible, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez certains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante. En cas d’échec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.

Traitement des ulcères gastriques

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 40 mg d’OMIZ une fois par jour et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Prévention des récidives des ulcères gastriques

Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 40 mg d’OMIZ une fois par jour.

Eradication d’ Helicobacter. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

Pour l’éradication d’ H. pylori, le choix des antibiotiques devra prendre en compte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte des profils de résistance locaux, régionaux et nationaux, ainsi que des recommandations en vigueur.

  • OMIZ 20 mg + Clarithromycine 500 mg + Amoxicilline 1000 mg, chacun deux fois par jour pendant une semaine,

ou

  • OMIZ 20 mg + Clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + Métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun deux fois par jour pendant une semaine,

ou

  • OMIZ 40 mg une fois par jour avec l’amoxicilline 500 mg et le métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg) chacun des deux trois fois par jour pendant une semaine.

Si le patient présente encore H. Pylori après cette trithérapie, le traitement peut être répété.

Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS

Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par les AINS, la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement.

Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque

Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédents d’ulcères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestive haute) la dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour.

Traitement de l’œsophagite par reflux

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisation sera obtenue au cours de 4 semaines supplémentaires de traitement.

Chez les patients ayant une œsophagite sévère, la dose recommandée est de 40 mg d’OMIZ une fois par jour, et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’une œsophagite par reflux

Après cicatrisation des œsophagites par reflux, le traitement d’entretien recommandé est de 10 mg d’OMIZ une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 20–40 mg d’OMIZ une fois par jour.

Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

La dose recommandée est de 20 mg d’OMIZ par jour. Certains patients répondent à la dose de 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peut être ajustée individuellement.

Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitement par 20 mg d’OMIZ par jour, des investigations supplémentaires sont recommandées.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire. La dose initiale journalière recommandée est de 60 mg d’OMIZ. Tous les patients ayant une maladie sévère et une réponse inadaptée aux autres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de 90 % d’entre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et 120 mg d’OMIZ par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises.

Population pédiatrique

Chez l’enfant à partir d’un an et ≥ 10 kg 

  • Traitement de l’œsophagite par reflux

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

ÂgePoidsPosologie
≥ 1 an10 à 20 kg10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg une fois par jour si nécessaire.
≥ 2 ans> 20 kg20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg une fois par jour si nécessaire.

Œsophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à 8 semaines.

  • Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-œsophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines. Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines de traitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.

 

Adolescents et enfants de plus de 4 ans

Traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par Helicobacter Pylori :

Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles locales, régionales et nationales, concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et l’utilisation adéquate de ces antibiotiques.

Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

PoidsPosologie
 15-30 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 10 mg, amoxicilline 25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.
 31-40 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 20 mg, amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.
 >40 kgAssociation avec deux antibiotiques : OMIZ 20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.


Populations particulières

Insuffisance Rénale :

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.

Insuffisance Hépatique :

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dose journalière de 10 mg-20 mg peut suffire.

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé.

Mode d’administration

Voie orale

Il est recommandé de prendre les gélules d’OMIZ le matin, et de les avaler en entier avec un demi-verre d’eau. Les gélules ne doivent être ni mâchées ni croquées.

Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfants capables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides

Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec un demi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide comme par exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doit conseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les 30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis de rincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.

Les patients peuvent également avaler les granulés avec un demi-verre d’eau.

Les granulés gastro-résistants ne doivent pas être mâchés.

 

Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

OMIZ, gélule gastro-résistante n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Des effets indésirables tels qu’étourdissements et troubles visuels peuvent se produire. Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhicules automobiles ou utiliser des machines.

 

Effets indésirables :

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents (1-10% des patients) sont les céphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les flatulences et les nausées/vomissements.

Tableau des effets indésirables :

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n’a été dose-dépendant.

Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définie par la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence et classe de système d’organes                                     Effet indésirable
Affections hématologiques et du système lymphatique.
Rare :Leucopénie, thrombocytopénie.
Très rare :Agranulocytose, pancytopénie.
Affections du système immunitaire.
Rare :Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème et réaction/choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition.
Rare :Hyponatrémie
Indéterminée :Hypomagnésémie ; une hypomagnésémie sévère peut conduire à une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut également être associée à une hypokaliémie.
Affections psychiatriques.
Peu fréquent :Insomnie
Rare :Agitation, confusion, dépression
Très rare :Agressivité, hallucinations
Affections du système nerveux.
Fréquent :Céphalées
Peu fréquent :Étourdissements, paresthésie, somnolence
Rare :Troubles du goût
Affections oculaires.
Rare :Vision trouble
Affections de l’oreille et du labyrinthe.
Peu fréquent :Vertiges
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales.
Rare :Bronchospasme
Affections gastro-intestinales.
Fréquent :Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements, polypes des glandes fundiques (bénins)
Rare :Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale
IndéterminéeColite microscopique
Affections hépatobiliaires.
Peu fréquent :Augmentation des enzymes hépatiques
Rare :Hépatite avec ou sans ictère
Très rare :Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique préexistante
Affections de la peau et du tissu sous-cutané.
Peu fréquent :Dermatite, prurit, rash, urticaire
Rare :Alopécie, photosensibilité
Très rare :Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique
Indéterminée :Lupus Erythémateux cutané subaigu.
Affections musculo-squelettiques et systémiques.
Peu fréquent :Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres
Rare :Arthralgies, myalgies
Très rare :Faiblesses musculaires
Affections du rein et des voies urinaires.
Rare :Néphrite interstitielle
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare :Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Peu fréquent :Malaise, œdème périphérique
Rare :Augmentation de la sudation

Population pédiatrique :

La tolérance de l’oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgés de 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l’acidité gastrique. Les données sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de 46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’une étude clinique dans l’œsophagite érosive sévère pendant une durée allant jusqu’à 749 jours. Le profil des événements indésirables a été généralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans les traitements à court et long terme. Il n’existe pas de données à long terme concernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et la croissance.

Déclaration des effets indésirables suspectés :

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Vous pouvez déclarer les effets indésirables directement ou via le centre national de pharmacovigilance. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir d’avantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

Surdosage

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosage d’oméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allant jusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniques orales d’oméprazole allant jusqu’à 2400 mg (120 fois la dose clinique usuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées, vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphalées ont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et de confusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sont transitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le taux d’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avec l’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, est symptomatique.

 

Conservation :

Tenir hors la portée et la vue des enfants.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l’abri de l’humidité.

Ne pas utiliser OMIZ après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

 

Conditions de réalisation:

Liste II (Médicament soumis à prescription médicale).

 

Date de réalisation : Juillet 2018

 

Pour toute autre information, s’adresser aux laboratoires Pharma 5 :

Siège : 21, Rue des Asphodèles – Casablanca – Maroc

Site de fabrication : Zone industrielle, Ouled Saleh – Bouskoura – Maroc

Pharmacien Responsable :

Dr Yasmine Lahlou Filali